Ernst Jünger Dans le ventre du Léviathan par Claude Bourrinet

26,00 

En lisant les Journaux de guerre d’Ernst Jünger, l’on découvre un auteur d’une autre nature que l’image qu’on se fait du maître de guerre des Orages d’acier. Se dessine devant nous un humaniste chrétien, ou christianisant, relisant la Bible, s’interrogeant sur la nature humaine, et prenant le contre-pied du nietzschéisme qui sévit en Allemagne. On est frappé de constater que sa vision est encore d’une actualité brûlante. Il se livre à une auscultation du nihilisme contemporain d’un point de vue conservateur. Les idéologies mortifères et la destruction universelle dues au technicisme triomphant, qu’il nomme l’américanisation, sont engendrées, comme des monstres-Léviathans, par un monde liquéfié, démantelé,
ruiné, où l’être indifférencié impose son vide, qu’il faut absolument emplir hystériquement du culte perverti de l’Homme autocentré. A cet arasement de la personne, il oppose l’intériorité, et son prolongement naturel et religieux, le Cosmos, unis dans la vision sacrée de l’Être.

Né à Angoulême en 1955, Claude Bourrinet, après des études d’histoire-géographie à Toulouse, et de lettres modernes à Bordeaux, a poursuivi une carrière de professeur certifié, qui l’a conduit, après une expérience enseignante en Afrique, dans une bonne partie de la France. Au début des années 90, il a exercé en lycée et collège, dans le Cantal, où il vit maintenant. Il a publié, aux éditions Pardès, un Stendhal, et une biographie de Nerval doit paraître prochainement.

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En lisant les Journaux de guerre d’Ernst Jünger, l’on découvre un auteur d’une autre nature que l’image qu’on se fait du maître de guerre des Orages d’acier. Se dessine devant nous un humaniste chrétien, ou christianisant, relisant la Bible, s’interrogeant sur la nature humaine, et prenant le contre-pied du nietzschéisme qui sévit en Allemagne. On est frappé de constater que sa vision est encore d’une actualité brûlante. Il se livre à une auscultation du nihilisme contemporain d’un point de vue conservateur. Les idéologies mortifères et la destruction universelle dues au technicisme triomphant, qu’il nomme l’américanisation, sont engendrées, comme des monstres-Léviathans, par un monde liquéfié, démantelé, ruiné, où l’être indifférencié impose son vide, qu’il faut absolument emplir hystériquement du culte perverti de l’Homme autocentré. A cet arasement de la personne, il oppose l’intériorité, et son prolongement naturel et religieux, le Cosmos, unis dans la vision sacrée de l’Être.

Né à Angoulême en 1955, Claude Bourrinet, après des études d’histoire-géographie à Toulouse, et de lettres modernes à Bordeaux, a poursuivi une carrière de professeur certifié, qui l’a conduit, après une expérience enseignante en Afrique, dans une bonne partie de la France. Au début des années 90, il a exercé en lycée et collège, dans le Cantal, où il vit maintenant. Il a publié, aux éditions Pardès, un Stendhal, et une biographie de Nerval doit paraître prochainement.