La chronique anachronique d’Hubert de Champris

On sait que le mot ‘‘obscène’’ s’accole à ce qui se montre sur scène mais ne le devrait pas selon les canons de la moralité : le même raisonnement peut se transposer en matière doctrinale.

Philippe Pulice : Pourquoi la transition de genre risque de se banaliser ?

Qui aurait imaginé, au début des années 2000, que des questions aussi simples que « Qu’est-ce qu’un homme ? » ou « Qu’est-ce qu’une femme ? » deviendraient, deux décennies plus tard, sources de malaises, de tensions et de véritables conflits idéologiques ? Ce qui relevait de l’évidence pour l’immense majorité des gens est désormais perçu comme complexe, troublant et profondément conflictuel, en...

Il n’y a pas de coopération sans concurrence dans la nature. Un article de Alan Kleden

Toute forme de coopération s’inscrit dans une dynamique systémique où la concurrence joue un rôle structurant, que ce soit à l’échelle des individus, des groupes ou des écosystèmes. La coopération ne peut donc exister de manière isolée : elle se développe en réaction aux tensions concurrentielles internes ou externes qui influencent l’évolution des interactions. Dès lors, plutôt que de les...

VSCD – La chronique anachronique d’Hubert de Champris

Comme dirait Monsieur de La Palice, le spiritualisme absolu commande la fausseté de toutes les doctrines pouvant, peu ou prou, conservant en leur sein ne serait-ce que des traces de matérialisme vulgaire.

Alan Kleden : Universalisme vs. Souveraineté : les dangers d’un altruisme sans limites

L’altruisme pathologique désigne une dynamique où des comportements initialement conçus pour favoriser le bien-être d’autrui finissent par produire des effets négatifs, tant pour l’individu que pour la collectivité. Ce phénomène repose sur un déséquilibre entre empathie, rationalité et contraintes sociétales, qui s’exprime particulièrement dans la dynamique idéologique universaliste, laquelle...

Psychologie

La chronique anachronique de Hubert de Champris – Paul Valéry, amoureux de son cerveau

La chronique anachronique de Hubert de Champris – Paul Valéry, amoureux de son cerveau

À la nuit tombante, les annuelles Journées Paul Valéry closes, ils s’étaient évaporés ; et voici qu’à la faveur de l’emprunt d’un raccourci nous faisant débouler vers la mer au travers du cimetière marin de Sète, nous les retrouvions, devisant sans doute plus laïquement que religieusement, sur le banc sis devant la tombe de celle que Catherine Pozzi qualifiait en substance (blanche évidemment, neuro-cognition oblige) de fieffé égotiste. Notre dévot duo, composé de Régis Debray et du biographe en chef du fameux écrivain, Michel Jarrety, humait les mânes de cette perpétuelle tête de litote, de cette sorte de Musset qui tremperait sa plume dans l’encrier de Hegel, qui, pour le moins, aurait décidé que l’impressionnisme devait désormais être une science exacte.

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