Euthanasie, du droit de mourir à l’obligation de mourir

Nous sommes en train de débattre du droit de se donner la mort. Beaucoup semblent d’accord pour établir ce droit, par respect de la liberté ou par compassion devant la souffrance. Ils ne le seraient plus s’ils réalisaient au prix de quelles obligations il s’achète. Acquérir un certain droit de mourir, c’est en effet renoncer à un certain droit de vivre. Si la loi pose un droit, quel qu’il soit,...

Mythologie – La chronique anachronique d’Hubert de Champris

Ecriture ne rime pas chez lui avec rature. Ni, à l'instar des dieux du Panthéon, avec censure. Joël Schmidt est l'un de nos rares hommes de lettres qui ne rabaisse ni l'homme ni les belles lettres. Il se sait perpétuellement redevable (ce qui devrait aller de soi pour tout historien qui, chaque jour, vérifie que rien ne tient entièrement de soi). Lui, le Verseau, se sent à l'aise dans ce passé...

VSCD – La chronique anachronique d’Hubert de Champris

Comme dirait Monsieur de La Palice, le spiritualisme absolu commande la fausseté de toutes les doctrines pouvant, peu ou prou, conservant en leur sein ne serait-ce que des traces de matérialisme vulgaire.

Deux implications logiques d’une constitutionnalisation de l’avortement

Les législateurs ont l’obligation de ne pas légiférer dans l’urgence, mais en considérant prudemment les conséquences logiques de leurs décisions. La constitutionnalisation de l’IVG aurait à cet égard deux implications rigoureuses, sans doute inaperçues de ses promoteurs myopes, mais dont chacune n’équivaudrait à rien moins qu’à la rupture du pacte social. Premièrement, on vise à renforcer,...

La chronique anachronique d’Hubert de Champris

On sait que le mot ‘‘obscène’’ s’accole à ce qui se montre sur scène mais ne le devrait pas selon les canons de la moralité : le même raisonnement peut se transposer en matière doctrinale.

Psychologie

La chronique anachronique de Hubert de Champris – Paul Valéry, amoureux de son cerveau

La chronique anachronique de Hubert de Champris – Paul Valéry, amoureux de son cerveau

À la nuit tombante, les annuelles Journées Paul Valéry closes, ils s’étaient évaporés ; et voici qu’à la faveur de l’emprunt d’un raccourci nous faisant débouler vers la mer au travers du cimetière marin de Sète, nous les retrouvions, devisant sans doute plus laïquement que religieusement, sur le banc sis devant la tombe de celle que Catherine Pozzi qualifiait en substance (blanche évidemment, neuro-cognition oblige) de fieffé égotiste. Notre dévot duo, composé de Régis Debray et du biographe en chef du fameux écrivain, Michel Jarrety, humait les mânes de cette perpétuelle tête de litote, de cette sorte de Musset qui tremperait sa plume dans l’encrier de Hegel, qui, pour le moins, aurait décidé que l’impressionnisme devait désormais être une science exacte.

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